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écrit par Virginie Landry
Sherlock Holmes et le chien des Baskerville, l’une des plus célèbres aventures du détective anglais, se consomme maintenant sous forme théâtrale. Cette adaptation ludique du macabre roman d’Arthur Conan Doyle, une prouesse de Frédéric Bélanger de la compagnie repentignoise Théâtre Advienne que pourra, régalera les amateurs de comédie policière.
« Ma signature en tant que metteur en scène, c’est de m’assurer qu’on retrouve l’enfant en soi. C’est la liberté d’imaginer des mondes, de rêver. »
— Frédéric Bélanger
Présenté six fois au courant de l’été au Théâtre Alphonse-Desjardins, ce spectacle grand public s’avère la parfaite occasion d’initier les jeunes au théâtre.
« Sortez vos ados avec vous, encourage Frédéric Bélanger. Cette pièce est autant pour eux que pour vous. »
Plusieurs connaissent déjà l’histoire : Sherlock et son acolyte Watson tentent de résoudre une mystérieuse série de meurtres qui terrorisent les habitants du Devonshire, en Angleterre. « Il y a une part d’horreur et de mystère, mais le rire prédomine », admet le metteur en scène, qui réalise un exercice de style hautement captivant. Et que dire des trois comédiens, François-Simon Poirier, Étienne Pilon et Philippe Robert, qui interprètent quinze personnages et n’utilisent qu’un seul grand escalier à titre de décor?
Si on est plutôt habitués à ce que le théâtre soit sérieux, qu’il pousse à la réflexion ou même qu’il flirte avec des messages politisés, ici, ce n’est pas le cas. « Notre but n’était que de divertir intelligemment avec le personnage mythique qu’est Sherlock. Et de faire rire », lâche Frédéric Bélanger.
Un art populaire
Le mandat de la compagnie Théâtre Advienne que pourra est d’interpréter la littérature à travers les arts vivants et de rendre le tout accessible au plus large public possible, sans toutefois dénaturer l’œuvre : « Je ne pense pas qu’on bouscule les gens qui ont envie de voir Sherlock, se défend le metteur en scène. Toutefois, ça appartient à l’artiste de vouloir apporter sa touche personnelle à un classique. »
C’est ce qui fait toute la beauté de cet art qu’est le théâtre et de tous les horizons qu’il peut ouvrir. Frédéric Bélanger en est plus que convaincu : « Il faudrait que, dès le plus jeune âge, on mette les enfants en contact avec le théâtre et des actes culturels. C’est documenté, les répercussions positives qu’a une exposition à l’art et la culture, autant sur la persévérance scolaire que la santé mentale. »
03
juill. 25Théâtre Alphonse-Desjardins