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Théâtre Hector-CharlandBilletterie
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écrit par Yann Fortier
photo par Patrick Beaudry
Directrice de la programmation de Diffusion Hector-Charland, Caroline Parent est très enthousiaste en vue de la prochaine édition du festival Fous de théâtre. « Cette année, on s’offre une édition résolument interdisciplinaire ! », s’exclame-t-elle. Ainsi, du 2 au 5 octobre, elle nous invite à explorer une galaxie d’émotions : théâtre, conte, chanson, danse, lecture et réalité virtuelle !
« Dans une mise en scène de Michel Faubert, Thomas Hellman revisite la mythologie grecque en incarnant divers personnages. À la fois raconteur et chanteur, il entrecoupe ses histoires avec des chansons folk, des compositions originales et des enregistrements de notre tradition orale. »
Caroline nous guide aussi vers Koros : « Durant tout le festival, l’œuvre de réalité virtuelle présentée dans le hall du Théâtre Alphonse-Desjardins est une immersion dans l’univers de la danse et de chorégraphies signées Margie Gillis, Hélène Blackburn et Andrea Peña. »
« Un de mes gros kicks artistiques est l’auteur et comédien Michel-Maxime Legault, qui nous avait épatés avec son roman-monologue Michelin. Il nous revient cette fois avec la lecture de Michelines, un texte intime et sensible, qui célèbre les femmes du baby-boom. »
Et que dire de l’intrigant Ballet des ombres ? « Catherine Gignac crée des tableaux de sable sur une table lumineuse. Sur grand écran, en direct, se déploie un univers onirique. C’est magique. Comme dans un rêve, le public va se laisser porter. »
« Il faut aussi voir en primeur la pièce Atanukan de la compagnie Menuentakuan. L’œuvre porte la voix d’Omer St-Onge, Innu natif de Maliotenam, dans une transmission des mythes et légendes de sa communauté. Le public sera captivé et touché par ce spectacle puissant et rassembleur. »
Et en clôture ? « C’est Racontars arctiques ! On propose quelque chose d’audacieux au théâtre : des marionnettes. Mais ici, dans un contexte adulte, bien que les plus jeunes soient bienvenus. Ce récit d’aventures nous transporte dans le Groenland des années 50, avec une savante dose de poésie et d’humour. »
« Le festival s’adresse à un public curieux, avide de découvertes, de rencontres et de voix originales. C’est ce qui contribue à sa force et à sa renommée au Québec. »