Vicky Lapointe – En contrôle de la soirée

écrit par Virginie Landry

Au cœur de chaque soirée de spectacle, notre gérante de salle principale, Vicky Lapointe, veille à ce que tout (tout, tout !) se passe bien : de la fluidité des opérations à la qualité de l’expérience offerte au public en passant par les artistes et les équipes sur place.

Si elle excelle dans ce poste qu’elle occupe depuis bientôt quatre ans, rien ne la destinait à venir travailler chez Diffusion Hector-Charland. En effet, celle qui a étudié en technique juridique aspirait plutôt à devenir avocate au criminel. « Le droit, ça ne m’allait pas. C’était anxiogène, répétitif et très solitaire », raconte Vicky, 24 ans.

Sans trop d’attentes, elle accepte un poste à l’accueil dans nos théâtres. « Dès que j’ai mis les pieds sur place, j’ai été renversée par le sentiment de bien-être qui s’est emparé de moi. » À peine cinq mois après son arrivée, elle est promue gérante.

Une lumineuse leader

« Mon plus gros défi, c’est d’accepter que je ne peux pas être partout en même temps », admet Vicky Lapointe en riant.

Lors d’un soir de spectacle, sa journée (de 12 h !) inclut, entre autres tâches, un peu de paperasse, l’inspection de l’état des lieux, des instructions à l’équipe… et immanquablement un fou rire avec ses collègues qui, de son propre aveu, la font toujours beaucoup rigoler.

C’est aussi à Vicky qu’est confiée la mission d’accueillir les artistes et leur équipe, ce qui lui permet d’entretenir des relations privilégiées avec eux. Son récent coup de cœur est sans contredit Elliot Maginot : « Sa voix est unique, son charisme est enivrant. Puisqu’il est venu plusieurs fois dans nos lieux, j’ai su créer un lien fort avec lui et ça rend le moment encore plus spécial. »

« Mon travail m’énergise! Je ne suis pas tant une fille de bureau, donc le rythme effréné d’une soirée de spectacle me convient totalement. »

— Vicky Lapointe

De découverte en découverte

De l’avis de Vicky, le Théâtre Hector-Charland et le Théâtre Alphonse-Desjardins sont tout simplement les endroits idéaux pour s’émerveiller : « On fait parfois des découvertes surprenantes. Je ne pensais pas accrocher au blues, par exemple, jusqu’à ce qu’il me fasse autant vibrer ! »

Lorsqu’elle n’est pas au théâtre, Vicky, qui fait partie d’une troupe de danse de compétition en jazz contemporain, aime profiter des petits plaisirs de la vie et d’un rythme on ne peut plus cozy : café, lecture, marche au soleil, temps en famille.

C’est comme ça qu’après tout ce temps, la pétillante jeune femme file toujours le parfait amour avec son travail : « J’ai le privilège de voir tout le bien que la culture fait aux gens. Ils repartent d’ici le cœur léger. L’art, c’est une thérapie. Ça fait du bien à l’âme, ça guérit. »